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Evacuation en voiture : quelques conseils.

Evacuation en voiture : quelques conseils.

Le meilleur moyen d’évacuer son domicile est la voiture. Bien sûr, il faut éviter d’évacuer en même temps que tout le monde, sous peine de se retrouver prisonnier de gigantesques embouteillages. On partira donc un peu avant les autres, ou alors bien après, quand les voies seront dégagées. Je me place là dans le cas de ce que Vol West, dans son blog "lesurvivaliste" appelle un « effondrement de la normalité », avec les supermarchés et les épiceries qui ont été dévalisés, idem pour les stations-service, les forces de l’ordre débordées, et la racaille qui rode, à l’affût de mauvais coups...

Pour évacuer, entre l’eau, la nourriture, l’armement, le matériel médical, les vêtements, les outils, les bidons d’essence, un vélo ou deux, etc., le coffre de la voiture ne suffira évidemment pas. Donc la première chose à faire est de configurer son véhicule dans l’optique d’une évacuation, avec l’installation d’un attelage et l’achat d’une remorque, auxquels s’ajouteront des barres de toit et éventuellement un coffre de toit. Là, on disposera d’une capacité d’emport intéressante.
Reste à savoir comment disposer ce que l’on veut emporter : que placer dans la remorque, que mettre sur le toit, que laisser dans le coffre et que garder près de soi ?

 

Vu l’environnement inquiétant dans lequel on se déplacera, je suggère que les occupants du véhicule conservent avec eux leurs armes, évidemment accompagnées de leurs chargeurs garnis. Dans l’habitacle (dans lequel j’inclus le coffre), je garderais une partie de la nourriture, un peu d’eau, une moitié des vêtements, le matériel médical, de préférence dans un sac à dos, et les sacs d’évacuation de chacun. Dans la remorque, je mettrais les autres armes, les munitions, le reste de l’eau et de la nourriture, la moitié des vêtements et une partie des outils. Ainsi que les bidons d’essence. Et les vélos attachés par dessus. Enfin, dans le coffre de toit, je placerais le reste des vêtements et des outils.

Pourquoi cette disposition ? Parce que la disposition des différents éléments n’a pas d’importance si l’on est sûr d’arriver à destination, avec son véhicule. Mais en période d’ « effondrement de la normalité », on ne sera sûr de rien. Dans son véhicule, on pourra essuyer des tirs d’armes à feu, qui perceront le réservoir, on pourra rouler sur des clous ou des morceaux de verre, qui feront crever deux pneus. Ou, tout simplement, être victime d’un accident.

Le véhicule devient alors inutilisable. Il faut l’abandonner, et continuer à pied. Une évidence s’impose : on ne pourra pas emporter avec soi tout ce que la voiture contenait. Comme on risque de ne pas avoir le temps de faire le tri, il faut, avant le départ, avoir placé dans le coffre de toit... ce que l’on est prêt à abandonner en premier.

On décrochera la remorque, on finira de la remplir avec ce qui se trouvait dans l’habitacle. Pour gagner de la place, on pourra enlever les bidons d’essence, qui ne serviront plus, sauf si on décide d’en garder « au cas où », pour faire du troc par exemple ; ou si l’on espère trouver une voiture abandonnée, vide d’occupants.

Et on continuera à pied, certains à vélo, les personnes tractant l’engin à tour de rôle. D’où l’intérêt de privilégier une remorque de taille et de poids raisonnables, que l’on peut manœuvrer sans trop d’effort, y compris dans des chemins de terre, plutôt qu’une remorque de grande capacité, mais trop lourde et trop encombrante.

Voilà quelques éléments de réflexion personnelle. Il est évident que ce ne sont pas des dogmes intangibles, qu’ils ne sont pas gravés dans le marbre. Les solutions varieront du tout au tout, selon qu’on se trouve dans le cas d’une famille avec deux jeunes enfants ou d’un groupe de trois ou quatre camarades sportifs, entraînés et équipés. Le débat est ouvert : si des lecteurs émettent des critiques et proposent d’autres solutions plus efficaces, tant mieux !